Les carpistes avec un peu d'expérience savent que les mois de septembre, octobre et novembre sont les mois les plus prolifiques de l'année. La justification de cette période féconde s'expliquerait par le changement de facteurs météorologiques. Les nuits sont plus longues, la température de l'air et de l'eau décroissent, les basses pressions sont présentes.
Tous les éléments sont des indicateurs  annonçant aux carpes l'arrivée proche de l'hiver et le temps est venu pour elles de faire des réserves. J'ai relevé ainsi quelques facteurs indispensables à la réussite régulière en automne lors de vos sessions de pêche à la carpe. 

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• Les facteurs météorologiques : gardez un oeil sur la météo. Les conditions vous paraissent favorables (baisse de la température...), allez pêcher. Tentez votre chance le plus souvent possible. N'hésitez pas à changer de poste plusieurs fois par session surtout si le vent tourne.
• La localisation : les carpes étant plus actives, il est déterminant de rechercher leur chemin préféré pour trouver leur subsistance.
  

• Attirer l'attention : une fois les carpes localisées, adaptez votre amorçage de manière à susciter leur intérêt mais sans les effrayer par un amorçage trop fréquent. Vous trouverez d'ailleurs d'excellents conseils sur l'amorçage à la carpe sur le site Nordcarpe.net et les différents types d'amorçage pouvant faire la différence.

• Soignez la présentation : la sensibilité et une discrétion maximale de vos montages sont les garantes du succès.

• Prévoir large : l'automne est bien LA saison où l'on peut amorcer sans crainte. Je ne dis pas non plus qu'il faille prévoir 15 kg de bouillettes, 10 kg de pellets et 20 kg de graines pour une session de 48 heures !!!!

• Restez confiant : persévérez c'est la route du succès...

article extrait de :

PêcheMag

L'actualité du monde de la pêche

Après une journée riche en émotion, en départs et en poissons pour un jour de fête nationale, Séb et Nico continuent leur découverte du Boistray, à la recherche des plus grosses mémères…

Près de deux semaines se sont écoulées et Nico et moi décidons de retourner tenter une journée complète sur les berges de l'étang de St Georges.

Cette fois-ci, mon fils, Corentin, nous accompagne, et la météo semble quelques peu capricieuse.

La journée s'annonce pourtant sous les meilleurs ospices : A 03h30, nous stationnons nos voitures à quelques encablures de l'eau, préparons nos lignes, gonflons le bateau ; tout ça sous un ciel parfaitement étoilé.

Nos deux batteries présentent des esches naturelles (Noix Tigrée) et artificielle (Bouillette Fruitée et Carnée).

L'amorcage léger effectué sur la zone de pêche 48 heures auparavant aura certainement permis aux poissons de passage d'y trouver une alimentation riche et régulière.

 A cinq heures, nos lignes sont toutes déposées à l'aide du bateau pneumatique de fortune mais idéal dans ces conditions de pêche.

La nuit a été courte, Nico est déjà glissé dans son bed-chair que je m'installe dans le level et profite du calme d'un levé de jour.

Il est 05 h 45 quand le premier bip se fait entendre ! une de mes 3 cannes, eschées de noix tigrée déroule à pleine vitesse ! Un ferrage appuyé vue la distance de pêche et l'intelligence des poissons habitués aux herbiers et souches immergées, et le combat peut avoir lieu.

Une dizaine de minutes me permettrons de mettre à sec le premier poisson de la journée, une belle commune de 10 kg, avec pour signe distinctif une écaille manquante à mi-ventre sur le flanc droit, on ne sait jamais, si elle avait l'idée de revenir nous voir...

Quelques photos, un p'tit tour de bateau, et on peut se reposer en se vantant de bien commencer la journée ! Surtout lorsqu'une heure plus tard, c'est au tour de Nico d'être tiré des bras de Morphée pour aller travailler un poisson attiré par une Noix Tigrée "Jumbo" mais bien malin puisqu'il ira se liberer de l'hameçon dans un herbier...

Je vais vivre 10 minutes plus tard une expérience similaire : Biiiiippp, contact, ferrage, début de combat et ...accroche ! Mais cette fois, c'est bien pris, surement dans une souche, ou quelque chose d'équivalent. Et toute la motivation de Nico avec le pneumatique ne suffira pas à sauver ni le poisson ni même le bas de ligne, que je laisserai sur place, tant pis pour cette fois... 

Trois départs en moins de deux heures de pêche, le rythme effreiné du 14 juillet semble être de retour aujourd'hui.

A huit heures, après un p'tit déj' vite pris, Nico bondit de nouveau sur une de ses cannes eschées Noix Tigrée. Il est cette fois bien décidé à ne pas perdre le poisson, force un peu le ferrage, lui permettant de passer les herbiers sans incident et remonter tranquillement une jolie miroire de 5 kg. (Signe distinctif : une écaille en plus sur le flanc droit à mi-longueur.)

Le soleil est maintenant bien levé, un léger vent l'accompagne et un calme plat s'installe alors sur le plan d'eau. Casse croûte, promenade avec Corentin, que j'emmène à la découverte de Melle Perche Soleil, la matinée et le début d'après midi auront permis au detecteur de rester totalement muets...

L'après midi, un nouveau bruit vient s'ajouter à tout çà : non pas un bip si familier, mais le grondement du tonnerre, l'orage arrive dans notre direction ! Aucune prise de risque inutile avec le fiston au bord de l'eau : pliage rapide du matériel et retour à la maison, l'essentiel est assuré : quelques combats et un fish chacun, histoire de garder le moral et préparer la prochaine session, qui s'orientera sur une stratégie personnalisée, basée sur des billes spécialement roulées et adaptées au Boistray, bouillettes signées Carp'Food Concept. A suivre !

Venez visiter le site officiel du Team Carpabip sur :

www.funnyz.fr/carpabip

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